Sigiriya

Le palais-forteresse, construit sur la falaise, date du Ve siècle. Voici son incroyable histoire :

« Le roi Kassyapa avide de pouvoir tua son père, chassa son frère et vint se réfugier ici. Il y fit bâtir un palais, d’étonnants jardins dans la plaine, et surtout une forteresse perchée sur le rocher qu’il occupait durant la saison humide, là où personne, pensait-il, ne viendrait le chercher. Pour gagner le pardon et la grâce du Bouddha, il fit également élever de nombreux temples et combla les moines de bienfaits et d’avantages. Mais ceux-ci ne furent jamais dupes de la mentalité perfide de ce roi illégitime. Dix-huit ans après son forfait, le frère banni revint d’Inde avec ses troupes pour déloger le parricide de sa forteresse dorée. Après l’éviction du roi, le site fut donné aux moines qui venaient y méditer. Une quinzaine d’années plus tard, les lieux furent abandonnés et Sigiriya malgré sa masse rocheuse imposante sombra dans l’oubli de la jungle.  »

Il faudra attendre le milieu du XXe siècle pour que le site soit réhabilité par les autorités cinghalaises.

Il s’agit d’un site très touristique, je vous conseille d’y aller tôt le matin et d’éviter les week end.

L’ascension se fait en deux temps, il est possible de faire une pause entre les deux : la première étape est la terrasse du Lion, la deuxième est le sommet du rocher avec les ruines du Palais de Kassapa. En tout il faut compter 1 200 marches à monter. Mais le côté magique du lieu  et la beauté du site en valent la peine !

La première partie est la terrasse du lion. On peut voir les célèbres pattes qui marquent l’entrée du palais. Il ne reste aujourd’hui plus que les pattes, à l’époque, il y avait un escalier construit dans la gueule du lion pour entrer dans le palais.

La seconde partie correspondent aux ruines du palais Kassapa. Il faudra vaincre son vertige pour y accéder mais cela en vaut la peine (ça a été dur pour moi !!).

Lors de la montée des escaliers, vous croiserez les fameuses Demoiselles de Sigiriya. Il s’agit de vestiges d’immenses peintures qui couvrait le flanc de la colline à l’époque. Il s’agirait d’asparas, « nymphes celestes ». Uniquement deux fragments de ces fresques ont été conservé.

Pour information, il existe un autre rocher qui a vu sur Sigiriya, le rocher Pidurangala. L’entrée est bien moins chère mais il n’y a pas les ruines. Disposant de peu de temps dans le coin, je n’ai pas pu faire cette randonnée.

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